L’écrivain sicilien Elio Vittorini, partant de ses notes de voyage, a écrit “Sardaigne comme une enfance”, se référant à l’enfance du monde, à une terre restée primordiale, sauvage comme aux origines.
On entend avec l’autre Sardaigne une île différente de celle connue du tourisme de masse des mois d’été, quand les campagnes sont brûlées par le soleil torride et par la sécheresse qui généralement persiste de juin à septembre.
Au cycle de la fête transgressive qui libère les instincts les plus primitifs du Carnaval, s’alternent les rites religieux, austères et hiératiques de la Semaine Sainte.